Les sentiments sont allergiques à la plume.
A célébrer l’instant pinceau est impuissant.
Mais à quoi bon, ceci étant,
vouloir la lune —
chercher à mettre en mots la chaleur d’un midi,
la fraîcheur vespérale ou le chant des rainettes?
L’ivre senteur des foins ou l’ombre de la nuit?
Les branches dans le vent, quand le jardin s’inquiète?